A Lourdes, la joie ne se raconte pas, elle se vit.
En tant qu'hospitaliers, nous savons qu'il est parfois difficile de raconter notre vécu à Lourdes à des personnes qui n'y ont pas été. Lourdes, c'est tellement hors du temps, hors de la vie "normale", une expérience "extra-ordinaire", qu'il est parfois difficile de transmettre son vécu. On fini souvent par "si tu venais, tu comprendrais". Cet article essaie de raconter la joie de Lourdes... mais il dit (à juste titre) : "La joie de Lourdes ne peut se raconter car c'est à la fois un puzzle aux milles anecdotes et une sensation commune d'avoir ouvert son coeur et de s'être découvert un peu".
Soyons honnêtes. Lourdes, c'est ce qu'on voudrait vivre au quotidien. Nous, hospitaliers valides, mais aussi certainement nos amis malades, âgés, fatigués ou handicapés. Eux, vivent Lourdes comme une parenthèse dans laquelle ils peuvent s'exprimer comme des personnes. Ils peuvent rire, pleurer, blaguer, dire leur douleur ou leur souffrance. Ils trouveront toujours un oreille dans ces hospitaliers à leurs petits soins. Et s'ils peuvent faire quelque chose, ils le feront, peu importe le temps que cela prendra. Peu importe qu'on soit en retard au petit déjeuner. Peu importe que ça soit plus long.
Un jour peut-être, nous pourrons vivre Lourdes, et par là il faut entendre "une société plus humaine et inclusive" au quotidien, dans nos villes. Mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour cela. Serez-vous du voyage ?