Leurs mots font notre histoire, c'est une série de témoignages sur ce que nous vivons à Lourdes dans notre famille hospitalière... mais aussi en Essonne. Car l'Hospitalité ne s'arrête pas de fonctionner aux portes de Lourdes...
Aujourd'hui, la parole est à Françoise B. qui a 67 ans (et demi, elle le précise) et qui est retraitée.
Françoise nous dit être venue plusieurs fois à Lourdes à titre personnel. En cette année 2018, c'était la première année qu'elle venait au service des pèlerins malades avec une Hospitalité.
Je crois que j'étais prête quand Dominique m'a proposé de venir avec le diocèse d'Evry... auparavant en 2017 et 2018 j'avais participé à la Messe des hospitalités à l'Eglise St Augustin.
Avec cette expérience à la rencontre des Hospitalités d'Ile de France, elle connaissait déjà certains de nos hospitaliers. C'est donc naturellement qu'elle est venue nous rencontrer lors d'une de nos rencontres amicales dans notre local, accompagnée par l'amie qui lui avait fait la proposition de venir avec nous... et qu'elle a pris un dossier d'inscription !
Elle a voyagé en TGV et a fait son service à la tisanerie, un lieu de convivialité au sein de l'étage que nous occupons à l'Accueil Notre Dame, ou chacun peut venir prendre une boisson chaude et un petit gâteau quand il le souhaite. Un service vraiment essentiel au bien-être de tous : hospitaliers comme pèlerins malades.
Françoise nous explique pourquoi elle revient à Lourdes:
Là bas, au service des malades, on vit vraiment une dimension de l'Eglise Universelle : bien-portants / mal-portants, toutes couleurs, tous âges, toutes langues, unis par Bernadette pour partager cette rencontre avec Dieu: Père, Fils et Saint-Esprit.
Au cours du pèlerinage de cette année, elle nous raconte une anecdote. Pour moins se fatiguer, elle utilisait une trotinette dans ses déplacements, mais lors d'une des célébrations, elle ne l'a pas prise. Comme elle commençait à peiner, elle s'est associée à un des jeunes qui accompagnait notre Hospitalité afin de pousser l'une des voitures bleues utilisées pour les déplacements.
Nous avons commencé à faire connaissance, il n'avait pas fait sa Profession de Foi. Je lui ai dit que comme cadeau, il pourrait demander un pèlerinage, car une tablette, un ordi, il pourrait toujours en recevoir... mais un pélé... Lorsque je l'ai revu par la suite avec un copain pour l'Envoi, il semblait bien décidé pour le choix de ses cadeaux de Profession de Foi !
C'est ce genre de dialogue, de partage, qui donnent envie à nos jeunes de revenir, années après années, même en ayant quitté leurs aumôneries. Et les jeunes, à l'Hospitalité, ils sont primordiaux !
Pour finir, Françoise nous raconte l'un de ses meilleurs souvenirs lors de ce pèlerinage 2018 ! Il s'agit des cartes distribués à la célébration d'accueil. Nous avions chacun été invités à noter un prénom dessus et avions échangé cette carte avec notre voisin, qui devait prier pour la personne inscrite dessus. Cette expérience a en effet été vécue par beaucoup d'hospitaliers comme très émouvante. Françoise était de ceux là, et elle nous dit :
J'ai toujours la petite carte et je continue à prier pour cette personne inconnue.
Françoise est revenue nous voir lors de notre rencontre de retour de Lourdes et nous souhaitons qu'elle puisse continuer longtemps son engagement auprès des malades, afin de continuer à vivre Lourdes tel qu'elle l'a découvert cette année.