PELERINAGE A LOURDES du 17 au 22 avril 2006.
Dès le premier soir, le lundi, je suis en mesure de remercier Michel D. qui est à l’origine de mon engagement. Le mardi soir, encore plus, à la suite d’une journée tellement riche en émotions spirituelles et humaines : plein les yeux, les oreilles, le cœur des prières communes et individuelles.
Je sais déjà que je reviendrai l’an prochain et les années qui suivront tant que le Seigneur m’en prêtera les forces physiques suffisantes.
Les jours qui suivront me conforteront quant à ces richesses et chaque soir il me sera impossible de trouver le sommeil durant plusieurs heures, voulant revivre dans ma tête, dans mon cœur, toutes ces émotions. Merci Seigneur.
Dans la continuité logique de ce qui précède, je me permets de vous adresser à toutes et tous ce petit message empreint de la plus grande et sincère humilité. Il n’est pas signé car je pense que cela n’a aucune importance dès lors qu’il aurait pu émaner de toute nouvelle hospitalière ou tout nouvel hospitalier.
Ce message s’adresse plus particulièrement aux malades et handicapés que nous avons eu la chance d’accompagner, tout en ne sous-estimant pas le travail fraternel formidable effectué par l’ensemble des Aumôniers, Prêtres et Diacres, les hospitalières et les hospitaliers, le corps médical, l’équipe de l’animation liturgique et les jeunes de divers horizons, les accompagnateurs etc. en espérant n’avoir oublié personne.
Tous ces malades et handicapés m’ont donné une très belle leçon de courage, d’optimisme, de gentillesse et……d’humour. J’étais venu à Lourdes au service de ces personnes, bien entendu, mais aussi à titre personnel.
Ayant, comme la plupart d’entre vous rencontré des souffrances importantes j’ai réussi à chaque fois, comme vous-mêmes, à m’en sortir grâce à ma Foi, mes prières et celles de mes proches, famille et amis, et grâce aussi à une grande faculté à relativiser les évènements, aussi dramatiques fussent-ils, constatant, sans beaucoup d’efforts, qu’existaient bien souvent, autour de nous, des situations bien plus difficiles que la mienne.
Cependant, dans ma démarche de chrétien au quotidien, je manquais de paroles justes, d’exemples de vie à l’égard des gens qui souffrent, qui se plaignent - à juste titre ou pas – pour les aider à relativiser leurs misères. Un de mes buts principaux en venant participer à ce pèlerinage avec vous, outre me rendre utile, était justement de trouver une solution à cette impasse.
Au lendemain de ce pèlerinage, je me suis dit que j’avais trouvé cette solution et je tenais à vous en remercier car je vous ai vu souffrir en silence, avec le sourire et ne jamais vous plaindre…..bien au contraire puisque, inversant les rôles, certaines et certains s’inquiétaient de savoir s’ils ne nous fatiguaient pas trop ! Alors que c’était un réel bonheur d’être là pour vous et …pour nous.
Aujourd’hui, un mois et demi après ce pèlerinage, mon émotion est toujours aussi grande mais je constate que la solution évoquée ci-dessus, que j’étais venu cherchée, finalement, je ne l’ai trouvée que partiellement. Mais c’est déjà beaucoup et merci sincèrement encore et, à l’année prochaine car Je sais déjà, et ce depuis le premier soir du pèlerinage, que je reviendrai l’an prochain et les années qui suivront tant que le Seigneur m’en prêtera les forces physiques suffisantes.
Mes ferventes prières vous accompagnent.
Un hospitalier heureux d’un bienheureux pèlerinage.